Je suis le chemin de la JOIE...
Dans la Règle de St Benoît au chapitre 49 : "Le moine… attendra la Sainte Pâque avec la joie du désir spirituel".Nous voici à pied d'œuvre…[…] Saint Benoît ne va-t-il pas à l’encontre du climat qui prévaut souvent, en Occident du moins, durant le Carême, la Passion, la Semaine Sainte : ne met-on pas la joie en quarantaine ? Nous avons méticuleusement expurgé notre Office de tout Alleluïa (soigneusement rangé dans la sacristie des fêtes pour qu’il y attende lui aussi la Pâque avec la JOIE qu’il exprime). La Joie n’est-elle pas déplacée au chevet de ce moribond qui n’en finit pas de monter vers Jérusalem et la Croix ?
avec la Paix comme fil conducteur...
Année de la PAIX… thème de la PAIX inscrit en filigrane dans la PASSION de Celui qui se présentait à Noël comme le « Petit Prince de la PAIX ».
[…] Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, le ROI, PAIX dans le ciel et gloire au plus haut des cieux.
Nous avons entendu… les Pharisiens ne peuvent supporter ce cri : « Reprends tes disciples ! ». Même les pierres du chemin crieront ! si les hommes n’entrent pas dans la PAIX qui leur est destinée, les pierres vont sortir de la leur, de cette inertie qui est leur façon d’être. Mais aussitôt, Jésus situe cette PAIX à sa place. La paix des pierres est liée à la terre, pas celle des hommes. Elle vient du ciel et elle ne s’enracine en terre que dans la FOI. Elle doit être accueillie et Jérusalem, la Cité de la PAIX, n’a pas ouvert les yeux !