avec la Paix comme fil conducteur...
Année de la PAIX… thème de la PAIX inscrit en filigrane dans la PASSION de Celui qui se présentait à Noël comme le « Petit Prince de la PAIX ».
[…] Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, le ROI, PAIX dans le ciel et gloire au plus haut des cieux.
Nous avons entendu… les Pharisiens ne peuvent supporter ce cri : « Reprends tes disciples ! ». Même les pierres du chemin crieront ! si les hommes n’entrent pas dans la PAIX qui leur est destinée, les pierres vont sortir de la leur, de cette inertie qui est leur façon d’être. Mais aussitôt, Jésus situe cette PAIX à sa place. La paix des pierres est liée à la terre, pas celle des hommes. Elle vient du ciel et elle ne s’enracine en terre que dans la FOI. Elle doit être accueillie et Jérusalem, la Cité de la PAIX, n’a pas ouvert les yeux !
La JOIE… le fil conducteur de cette Semaine Sainte est partout présent dans cette célébration, mais discrètement, comme en sourdine : joie retenue, joie discrète, brise légère au seuil de la tempête toute proche. On aimerait en garder le fil quand l’épreuve inévitable va s’abattre sur nous : essayons d’emplir nos oreilles de son chant qui nous dit comme au Christ de la Cène, mais tout aussi bien comme au Christ de Gethsémani toute à l’heure : « Viens vers le Père ! ».
JOIE partout présente – n’est-ce pas cela l’Eucharistie ? N’y a t-il pas une parenté écrite dans le vocabulaire même entre la grâce Χαρις et la joie Χαιρος ? Nous célébrons la Bonne grâce de Dieu, la merveilleuse joie qui déborde de lui pour tout envahir, de proche en proche : une Joie de Lui, plus loin que toutes les nôtres. Une joie difficile qui se conjugue avec la souffrance, comme toutes nos joies si précaires quand on y regarde de près.
Michée avait dit Il sera lui-même la PAIX ! Nous l’avons vu et entendu en ces heures dernières :
- Ceux-là, laissez les partir
- Remets ton épée au fourreau
- Ma royauté n’est pas de ce monde : j’aurais des gardes qui…
Et voilà, la PAIX est morte.
Quand je dis la Paix, c’est la guerre qu’ils comprennent ! Is 59, 8
Le chemin de la Paix, ils ne l’ont pas connu. Rm 3, 17